
L’amour : ce qu’on ne vous dit pas (Et que vous devriez pourtant entendre)
Je vois passer des tonnes d’articles : Comment trouver l’âme sœur. Comment attirer l’amour. Comment le garder. Mais personne ne dit l’essentiel. L’amour, ça ne se cherche pas. Non, vraiment pas. On court après quelque chose qu’on porte déjà. Parce qu’à la base, on est des êtres d’amour. Mais on ne le sait plus. On l’a laissé s’éteindre sous les blessures, les silences, les trahisons. Alors on espère qu’un autre viendra recoller les morceaux.
Mais les autres, eux aussi, sont fracassés. Avec des cicatrices bien planquées sous des sourires et des “je vais bien”. Et souvent, ils pensent que le temps guérira tout. Spoiler : le temps ne guérit rien sans conscience. Alors on s’aime mal. On se détruit. On s’oublie. On s’épuise à essayer d’être “assez” pour l’autre. Et on devient ce qu’on jurait de ne jamais devenir : amer, méfiant, fermé.
Je vois des gens balancer : “Moi, je suis mieux seul(e).” “Partager ma vie ? Jamais.” Mais souvent, derrière ces mots, il y a de la douleur. Pas de la paix. Des phrases blindées, pas assumées. Un cœur qui n’a pas encore cicatrisé. Tu veux vraiment être seul(e) ? Alors pourquoi tu traînes sur les réseaux ? Pourquoi tu postes des selfies, des stories, des quotes sur l’amour et la liberté ? Tu dis que tu veux être seul(e), mais tu cherches encore… Une connexion. Une preuve que tu comptes. Parce qu’on est fait pour se relier. Mais pas à n’importe quel prix.
Cet article, il n’est pas là pour plaire. Il n’est pas là pour flatter ton ego ni t’endormir avec des jolis mots. Il est là pour résonner. Pour secouer. Pour déranger. Moi, l’amour, je l’ai trop cherché. J’ai trop été secouée. Jamais remerciée. Mais la vérité, c’est que ce n’était pas l’amour que je cherchais. C’était la reconnaissance. Un regard qui me dise : "Tu existes. Tu vaux quelque chose." Et c’est là que tout dérape. Parce que ce regard-là, c’est à moi de me le porter en premier. Le reste ? C’est du bonus. Pas un besoin vital.
L’amour commence avec soi. Tu n'es pas une option. Et ensuite, parfois, il se partage. Mais il ne remplace rien. Il ne comble pas le vide. Il l’éclaire, s’il est vrai. Des déceptions, j’en ai eu. Des murs, j’en ai pris. Mais je ne me suis jamais dit : c’est mort. Sinon, à quoi bon être là si on n’espère plus ? Si on ne croit plus en rien ?
Alors voilà. L’amour, c’est en soi. Personne ne va venir te sauver. Non, personne. Soit tu bosses sur toi, soit tu accuses l’autre de tes malheurs parce que c’est toujours plus simple de pointer du doigt. Et puis, plus tu vas avancer dans ta vie, plus tu perdras des gens.
C’est ça aussi, l’amour de soi : accepter que personne ne t’appartient.
Alors dis-moi, Tu t’aimes assez maintenant ? Ou t’as encore besoin de chuter pour comprendre que tu es la personne la plus importante de ta vie ?
Lindsay
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