Quans le sexe devient tabou parce qu'on ose pas 

Dans notre société, on parle rarement de sexualité ouvertement. Trop sale pour être exprimé, trop désiré pour être ignoré… mais avoir du désir, est-ce vraiment mal ?

Certaines familles ne parlent jamais de ces sujets, ou les ignorent complètement. Comment grandissent alors les enfants quand tout doit être réprimé ?

Parfois, tout se passe bien. Mais le plus souvent, le désir devient une drogue : certains consomment le sexe à outrance. La dépendance n’a pas de genre et touche autant les hommes que les femmes. D’autres, au contraire, entendent qu’il est mal de ressentir ou d’exprimer ces envies. Mais qu’est-ce que l’on devrait ressentir, exactement ?

Le sexe peut devenir une arme quand il est mal utilisé, mais la sexualité en soi n’est pas mauvaise. C’est la société qui la détourne, qui la juge et en fait un tabou.

Croyez-vous que les gens ne désirent pas leur partenaire ? Que l’homme le plus “saint” du monde ne pense jamais à sa femme le soir ? Que cette femme qui rentre des courses ou dépose ses enfants ne rêve pas de retrouver son mari ?

Tout le monde a du désir. Et lorsqu’il est réprimé, il devient un tabou.

C’est ce que je raconte dans ma micro-histoire “Plaisir tabou d’Éloïse” : un plaisir sans honte, sans jugement. Un désir à ressentir librement, en conscience. Lorsqu’il est sain et respectueux, pourquoi devrait-il être jugé ?

Et toi, sais-tu ce que tu aimes vraiment ? As-tu déjà ressenti que tu ne pouvais pas exprimer tes désirs ?